Historique
A la suite d'un voyage au Burkina Faso, en décembre 1995, Marie-Claude Cayzac (lire son
blog de voyage), présidente fondatrice de l'association, a constaté au travers de la précarité ambiante, la nécessité d'apporter de l'aide, en particulier aux jeunes.
Maïa est née à Montpellier en juin 1996.
Lors de son séjour suivant, il a été décidé d'un jumelage avec une association locale fondée, en 1994, par Aminata Diallo. L'association burkinabè est alors devenue
Maïa Bobo.
Ce partenariat privilégié s'est développé essentiellement autour de deux axes :
- un système de parrainage pour les plus motivés scolairement et dont la famille est démunie, afin de leur permettre d'arriver, si possible, à la fin de leurs études secondaires.
- Maïa France s'est aussi fortement engagée en vue d'aider à la construction et à l'équipement de locaux pour proposer à la jeunesse des "activités spécifiques".
De cette collaboration est né le 1er atelier de couture-broderie. Ensuite, des fonds ont été envoyés pour poursuivre la construction d'autres locaux (lieu d'écoute dans l'enceinte du lycée Mollo Sano...).
Ce partenariat a duré sept années.
Du fait de l'épanouissement et l'élargissement de Maïa Bobo vers d'autres partenaires, Maïa France a décidé de venir en aide à une nouvelle association tout en continuant à parrainer quelques jeunes.
En
juillet-août 2003, l'association décide de soutenir l'action de Christine Kafando qui est entrain de donner naissance à
AED (Association Espoir pour Demain). Cette initiative répond à une demande de plus en plus pressante d'aide aux femmes et surtout aux
enfants victimes de l'épidémie grandissante du
VIH/SIDA.
Le système de parrainage, expérimenté précédemment, est mis en place avec AED ainsi qu'un soutien financier et logistique pour permettre l'installation de l'association dans des
locaux et son fonctionnement.
Nos aides diverses se développent sous la pression d'une demande de plus en plus forte.
Actuellement, nous gérons une
trentaine de parrainages dont six "collectifs", ce qui permet d'aider une soixantaine d'enfants et de familles.
Nous participons au
fonctionnement du local (eau, électricité, téléphone) et nous thésaurisons en vue de l'acquisition et de la construction de nouveaux locaux plus vastes et plus adaptés.
Nous venons d'allouer 2300 euros pour l'achat du terrain à Bobo Dioulasso.
Posté le 2008-05-04 22:22:42 par Emilie Thomas